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26 septembre 2008 5 26 /09 /septembre /2008 22:35

Nous sommes maintenant en plein dans une crise financière à l'échelle mondiale, plus aucun dirigeant ne cherche à le nier. Cette crise n'a rien de surprenant, ce qui est surprenant c'est que l'écrasante majorité des économistes ne l'avait pas prévue.

        Comment être surpris par l'écroulement d'un système la santé d'une entreprise est évaluée par le cours de son action totalement dissocié de ses bénéfices réels ?

        Comment être supris par l'écroulement d'un système influencé par des statistiques, des déclarations de présidents des banques centrales, par des prévisions de croissance ou des sondages sur le moral des ménages ou des chefs d'entreprises, un système devenu totalement virtuel ?

         Comment être surpris par l'écroulement d'un système qui valorise les entreprises lorsqu'elles licencient ?

        Comment être surpris par l'écroulement d'un système qui offre des ponts d'or à des PDG qui coulent leur entreprise ?

         Comment être surpris par l'écroulement d'un système qui appauvrit la majorité des gens ?

        Comment être surpris par l'écroulement d'un système qui depuis des années scie la branche sur laquelle il est assis ?

Et que proposent nos dirigeants pour sauver ce système ? L'intervention de l'Etat ! L'intervention de l'Etat pour sauver un système qui prone le non-interventionisme étatique mais qui est bien heureux de recevoir l'argent de l'Etat lorsqu'il est malade.
Cet apport financier de l'Etat ( effectif au USA et éventuel en France ) s'apparente à une nationalisation.
Dans notre pays M. Sarkozy serait donc prêt à nationaliser des banques dont le but est purement commerçial alors que en ce moment des entreprises devant assurer un service publique sont en cours de privatisation ( La Poste, EDF, France Telecom et tutti-quanti ). Ce n'est pas agir pour un capitalisme responsable mais c'est rendre service à ses amis !

Le double langage de M. Sarkozy -- populiste dans ces discours mais libéral et "clientéliste" dans les faits ( bouclier fiscal, privatisations... ) -- n'est que la partie visible d'un système qui méprise la majorité de la population et ne ne fonctionne que pour assurer la position dominante ( financière et politique ) d'une élite ou plutôt une caste. Cela ne s'appelle pas une démocratie mais une oligarchie.

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